Eh oui Abby aime écrire, certains doivent déjà le savoir. Donc abby profite de cette rubrique pour montrer une de ces nouvelles. Une histoire qui ne tient qu'en quelques petits paragraphe. Ne cherchez pas de sens caché, comme je dis souvent, je ne suis pas Balzac. Mes textes sont peut-être nuls, je ne sais pas, je vous laisse juger...
Elle se réveilla en sursaut et passa une main moite dans ses long cheveux, signe de peur chez elle. Elle essayait de calmer se respiration altante. Tout ceci n'était qu'un cauchemar, un simple cauchemar. Elle se leva et tattona dans le noir jusqiuà la porte de sa chambre. Quand sa main entra en contact avec la poignée froide, elle la tourna précipitemment et se précipita dans la salle bain, fermant derrière elle, la porte à clés. Elle s'appuya sur le bord du lavabo, la tête baisse de peur de croisé son propre regard dans le grand miroir. Elle ouvrit le robinet dun geste méchanique et s'aspergea le visage d'une eau glacée. Une larme coula le long de sa joue. Elle sentit la goutte d'eau salé s'écraser sur sa main. Elle leva enfin les yeux vers le miroir. Les larmes naissaient au coin de ses yeux sans qu'elle ne puisse les retenir.
Toujours ce rêve qui revenait sans cesse, qui hantait ses nuits, la réveillait chaque fois toute tremblante. Elle resat sans bouger à scruter son visage dans le grand miroir puis ferma doucement les yeux, se calmant peu à peu. Reculant de quelques pas, elle s'appuya contre le carrelage froid et se laissa glisser, rammenant ses genoux contre sa poitrine. Elle ne redormirai pas, comme toutes les nuits depuis un bientôt un an. Elle ne bougea pas pendant des heures, guettant par la petite fenêtre le levé du soleil.
...Le soleil. Le seul qui arrivait à la rassurer aprés ces nuits agités de cauchemars. Sa chaleur, sa lumière... Elle avait toujours l'impression qu'il se levait pour elle, alors quand il était là, elle oubliait presque toutes ses peurs de la nuit et souriait, comme si tout allait bien. Quand il donna signe de vie, qu'il commencçait à teinté le ciel d'une douce couleure orangée, elle se leva, sorti de la salle de bain et entra dans sa chambre. Les vêtements qu'elle avait préparer la veille étaient soigneusement posé sur une chaise. Elle les enfila sans perdre de temps. Elle ressortit aussitôt de sa chambre et descendit l'escalier, grimaçant à chaque grincement que les marches faisaient sous son poid pourtant léger. Elle pris ses clés et les fis jouer dans la serrure, la porte s'ouvrit, laissant une bouffé d'air frais s'engoufrer dans la maison et ondulé ses cheveux. Elle sourit. Elle sortis et referma la porte derrière elle. Enfin libre...
Elle aimait cette sensation d'euphorie qu l'emplissait chaque fois qu'elle sortait seule, sans autorisation, sans personne pour la guider. Elle aimait sentir le vent caresser sa peau, les graviers crissés sous ses pas. Cjaque fois qu'elle sortait le matin, elle se sentait bien... Elle arriva prés d'un parc. Sans hésiter elle y entra, elle venait toujours ici. Elle s'asseyait sur la balançoire et se balançait un peu, pensant à ce qui se passerait ici dans quelques haures, alors que les enfant courraient partout... Elle sourit en pesant à la douceur de l'enfance, au réconfort de l'insouciance. Maintenant elle grandissait autant dans sa tête que dans son corp, tout changeait, ses répères disparaissaient et elle se sentait engloutit dans un monde qu'elle ne connaissait plus. Etant enfant elle faisait des cauchemars, mais on était toujours la pour la réconforter. Aujourd'hui elle était seule, face à ses peurs. Mais au fond, que pouvait-elle faire. Elle n'était pas plus différente qu'une autre, peut-être était-elle juste un peu plus imaginative... Elle ferma les yeux. Elle savait qu'un jour elle trouverait qui elle était. Un jour...