Dans les esclaiers, un peu perdue..

Un bruit se fit entendre derrière elle, celui d'un claquement de pas. Une odeur particulière se dégageait dans ce lieu et elle était de plus en plus forte, au fur et à mesure que le bruit s'intensifier. Une odeur mélangeant le parfum de la vanille et du cassis, ce qui était fort agréable a sentir. La jeune japonaise, releva doucement la tête remarquant que la présence s'approchait d'elle.

Le bruit de pas s'arrêta. Le silence s'installa quelques instants. Mais celui-ci fut vite brisé par une voix féminine :
" Salut , Tu cherche quelque chose ? "
Sumire se retourna d'un geste naturellement gracieux. Le regard des deux jeunes femmes se croisa, mais aucune expression se dessina sur le visage de l'asiatique, elle resta neutre, puis elle lui répondit d'une voix lassé :

- Je suis blasée de ces interminables couloirs.

Sa réponse n'avait aucun rapport avec la question posée, mais qu'importe, cela interessée vraiment la jeune brune de connaître la réponse à la question qu'elle avait posé par simple politesse ? Sumire eut un petit rire, qui résonna dans ce lieu désert.

- Tu ne crois pas que celui qui a créer ce lieu, s'est amusé à faire un trou à rats, genre un labyrinthe, ou l'on pourrait y jouer un film d'horreur ? Comme dans Shinning..

Les deux jeunes filles étaient face à face, à peine un mètre les séparer. Sa main qui était posé sur le mur il y a un instant, s'était retiré, maintenant celle-ci longeait le long de sa taille. Sumire compara l'architecture de cette école, dingne d'un film d'horreur avec ses interminables couloirs. La réponse de la jeune demoiselle qui se présentait devant elle, lui répondit que cela était possible, que l'architecte s'était surement amusé à faire un trou à rats, mais avant tout, il avait pensé à un lieu pour que les élèves se bougent un peu les fesses. Toujours sur le même ton, elle répondit :

Juste un fou, comme tout les autres..

Elle ria silencieusement, un peu pensive, imaginant la scène morbide. La jeune fille en face d'elle reprit spontanément la parole et elle se présenta à Sumire. Le nom de cette inconnue était Bree.. Bree Owen. A présent cette présence avait un nom. Bree lui retourna la question, son regard profond était plongé dans le sien. L'asiatique soutenait son regard, même si dans son pays ceci était une marque d'impolitesse, elle ne lachait jamais prise quand quelqu'un la mettait au "défi".

Je suis Sumire Arashi.

Le regard de la jeune fille était assez étrange, certe il était doux, envoutant et mystérieux, mais il dégageait autre chose. Quelquechose qui sortait de l'ordinaire, que Sumire avait du mal à saisir. Son regard refletait une certaine envie, une envie plutôt forte. Son sourire masquait ce désir violent, mais ses yeux la trahissait. Comme on pouvait entendre dans certains dictons, les yeux sont le reflet de l'âme.

La jeune asiatique remarqua cet étrange comportement, sans connaître la raison qui poussait la jolie brune a agir comme tel et masquait, un secret peut etre, par un sourire, elle arqua un sourcil et un sourire se dessina au creux de ses lèvres. Elle comprit que on lui tendait une perche pour qu'elle puisse s'amuser un peu avec cette inoncente personne.

Enchantée de même..
Qu'est ce que tu fais ici ? Cet escalier n'est pas un des plus empreintés. Je n'ai jamais vu une personne le prendre.

Une phrase l'amusa dans ce que Bree vennait de dire : " J'attrape les mauvais èlèves :p " et cela se remarqua immédiatement sur sa petite face. Elle pencha sa tête sur la coté, sa frange suivit le mouvement et dégagea un peu plus son visage. Elle eut un sourire et une voix amusée :

Oupss, je me suis faite attrappé par une dangereuse policière.

Elle ne chercha pas à connaître le pourquoi du comment de la raison qui poussé la jeune brunette a trainé dans les couloirs. Quand celle-ci remis sa mèche derière sa nuque, elle poursuivit, avec une voix plus sombre, lui posant une question et lui annoncant que cela pouvait s'avérer dangeureux pour une jeune demoiselle de rester seule dans le coin, surtout quand c'était les heures de cours et que l'école était déserte. Mais cela n'appeura pas Sumire, au contraire cela l'amuser beaucoups et elle se mit à rire bruyament.

Je n'ai pas peur de me faire agresser, je ne suis pas une " demoiselle en détresse ". Je sais me défendre. Et si un jeune homme tente de m'agresser, il risque de le regretter fermement. Je pense que cela ne t'inquiète pas non plus, puisque tu es ici comme moi, dans ce couloir plutôt désert, sans aucun personnel de l'école, présent en cas de problème.

Cette histoire d'agression la renvoya dans un souvenir lointain :

[ Flash Back : 2 ans plus tôt ]
Assise près d'une fenêtre, Sumire lisait une revue japonaise. A travers cette fenêtre, on pouvait apercevoir de gros motifs blancs, des énomes morceaux de cotons qui flottaient dans les airs, collés sur un ciel bleu pâle. Une douce mais forte voix la retira brusquement de sa lecture.

" Ladies & Gentlemans,

[ ... ]

Welcome to New York ! "

L'asiatique arriva sur le continant américain, avec une nouvelle vie, bien différente de celle qu'elle avait connu, qui l'attendait. Elle rangea soignesement sa revue dans la pochette avant de son petit sac, et attendit l'attérissage complet de l'avion.

Après avoir récupéré sa grosse valise, elle devait trouver le logement de son père, grâce à un plan qu'il lui avait envoyé par courrier. Tout y était écrit soignement et dans les moindre détails. Le genre d'itinéraire que l'on imprimé rapidement sur internet. Elle quitta donc l'aéroport suivant les instructions écrit sur le papier. " Tu en as pour 10 minutes à peine à pieds. " C'est ce que son père y avait écrit. Le problème, c'est que la jeune demoiselle, n'avait pas empreinté la bonne intersection de rue, et elle s'était retrouvée dans un quartier assez lugubre et pauvre. Elle entendit des gens derière elle qui ricanait, mais elle n'y preta aucune attention quand soudain, elle arriva dans un cul de sac dans une étroite ruelle. La seule chose à faire était donc de retourner sur ses pas et de trouver un boulevard principal. Malheuresement, son portable ne lui permettait pas d'appeler sur un numero autre que japonais, car elle avait un de ses vieux forfaits qui ne lui servait à pas grand chose. Quand elle se retourna, elle fut encerclée par trois hommes aussi baraqués que des catcheurs.

" Alors ma jolie, on est perdue ? "

Elle soupira, ne comprennant pas un mot de ce qu'il vennait d'énoncer, car son anglais était très faible, et elle forca le pasage avec sa grosse valise à roulette. Quand, deux d'entre eux, la saisir violament, le troisième, passa sa main sur la cuisse de la japonaise, tentant de remonter la jupe de celle ci. Mais elle n'était pas impressionner, elle n'avait pas peur, au contraire, elle était très calme. Elle avait déjà eu affaire à ce genre de personne au Japon. Elle connaissait les bases du self-défense et cela lui permit de s'en sortir assez rapidement, grâce à quelques prises executés. Une fois les trois hommes assomaient, elle partie rapidement avec pour handicap sa valise...
[ Fin du flash back. ]

Sumire ria silencieusement se rappella de cet épisode de sa vie.

Effectivement tu n'en ai pas morte. Mais j'avoue que si à cette époque une jeune demoiselle, n'es pas capable de se défendre elle même, elle devient alors une proie très faible pour ces gens qui n'ont peur de rien et qui sont souvent pris par de divers délires. Après on s'étonne que il y a de plus en plus de viols, de crimes et de meutres. Il ne faut pas tendre de perche à ces personnages fêlés et sans la moindre intelligence dans le crâne. Le mininum, c'est qu'elles ne montrent pas leurs faiblesses.

La jeune Bree avait un comportement assez étrange envers la japonaise. Celle-ci l'avait remarqué dès qu'elles avaient commencé à s'échanger quelques paroles. Elle cernait assez rapidement les gens, mais cette jeune femme, au visage si doux était illustré d'un sourire qui la trahissait. Ses yeux brillèrent, reflètant un désir violent et hors du commun. Sumire souria, ria silencieusement, puis eut un rictus. Elle commençait par perdre patience face à cette fausse politesse que les deux jeunes filles s'échangeaient depuis quelques minutes. A présent, il était temps, que la brunette jouait sa carte de la sincérité. Elle pencha sa tête doucement, à gauche, puis à droite, faisant tomber sur son visage, ses longues mèches de cheveux. Elle plongeant son regard noir et brillant dans celui de son interlocutrice. Un instant de silence régna dans ce lieu. Le sourire au creux de sa bouche était toujours présent, on pouvait même y apercevoir une petite fausette sur sa joue rosée par la chaleur de l'endroit. Elle ouvrit doucement la bouche, ses gestes lents étaient semblables à ceux d'une jolie petite poupée, puis d'une voix plus grave et sombre qu'à l'ordinaire, elle brisa le silence :

Ecoute ma belle, tu n'es pas ici à perdre ton temps juste pour savoir qui je suis. Tes yeux te trahissent. T'as envie de quelquechose. Alors je n'aurais qu'une chose à te dire, t'es en train de perdre ton temps. Je suis loin d'être la fille que tu penses que je suis et en aucun cas, je t'aiderais à te donner ce que tu veux.

Bien sûr, elle était loin de s'imaginer, que ce que désirait Bree, c'était quelquechose de très particulier. Elle voulait, elle désirait, elle était tenter par son sang chaud et abondant qui coulait à flot dans ses veines. Sumire ne lisait pas dans les pensées, non loin de là, on pourrait dire que c'était une fille banale, mais elle avait la capacité de cerner assez rapidement les gens par leur attitude, leur comportement, leurs manières.

Les deux jeunes filles se comtemplaient silencieusement. Aucun bruit, aucun son, ne résonnait dans ce lieu. Comme si elles étaient enfermés dans une chambre insonorisé, un peu comme une chambre d'hopital psycatrique recouverte de "matelas". La particularité de ce lieu était un pur hasard ou était-ce vraiment bien penser par l'architecte de cette école ? Il faut dire que Sumire se méfiait fortement des organisations des batiments scolaires, depuis qu'elle avait entendu parler du plan Battle Royal et d'autre dans le même genre, qui consister à ce que les élèves s'entretuent pour que la socièté sois débarassée de tous ces adolescents perturbateurs. Une mode qui prennait de l'ampleur au Japon. Elle avait reçu quelques e-mails de ses amis, lui ayant brevement parlé de cela, et que déjà certains établissement s'y était inscrit et que certaines chaines privés de télévisions avait filmés quelques scenes de ces horreurs pour les diffuser sur internet. Elle se disait que ce mouvement n'allait pas tarder à débarquer au USA, avec tout les problèmes qu'ils y avaient, comme les gangs des jeunes, l'insécurité permanante, les viols, les meutres, tout cela étaient dût par les jeunes, enfin, c'est que disait la sotte société.

Bree se caressait les cheveux, ses yeux s'arrondirent et revirent plus brillants, elle bouche se battait entre une petite moue gracieuse et un sourire d'ange. Elle disait qu'elle avait juste besoin d'affection, la solitude la mettait dans un état terrible, elle avait envie de discuter pour oublier sa souffrance. Tel était ce qu'elle vennait de dire. Vrai ou Faux ? Que croire, à vrai dire, Sumire savait que ce n'était pas ça qu'elle lui cachait véritablement, elle cachait autre chose, quelquechose de complexe impossible à deviner. Elle finirait par le découvrir, c'était un défi qu'elle se lançait, et que quoiqu'il arrive elle trouvera la réponse de ce qu'elle souhaitait savoir. Alors, elle décida d'entrer dans le jeu de la belle brune, la manipulation chez Sumire était un de ses points forts, alors pourquoi s'en privé ? Elle sentait qu'elle allait bien s'amuser avec cette demoiselle assez mystérieuse.

Après un vif silence, Surime lui rendit un sourire, un sourire doux et léger. Elle avait déjà tout calculer, elle savait ce qu'elle allait faire, elle était sûre d'elle, et elle savait cacher parfaitement son double jeu. Impossible que Bree est des soupçons, au pire, elle serait surprise par son comportement lunatique, mais rien de très grave, cela coller parfaitement avec ce que la japonaise voulait faire. Elle s'approcha doucement de celle ci, se retrouvant nez à nez devant elle, elle lui murmura quelques paroles.

Excuse moi d'avoir était aussi agressive. J'ai tendance à être trop méfiante, alors que toi, tu as eut la gentilesse de venir m'aider voyant que j'étais perdue. J'avoue que c'est un peu honteux de ma part d'avoir douter de toi. Mais quand je suis un peu perdue, et dans tout les sens du therme, je me met sur la défensive.

Elle se mordit la lèvre inférieur et rougit légérement, espérant que la jeune vampire ne soit pas trop surprise par ce côté lunatique. Le double jeu de Sumire était alors mis en place, un nouveau personnage allait se crée maintenant, pour Bree. Un honneur diriez vous ? Non juste une envie abondante de la part de la japonaise de connaitre le secret de la jeune fille.

Elle posa délicatement sa main, sur ses cheveux, les carressant doucement, comme si elle touchait un pétale de fleur, elle les touchait avec une délicatesse extreme. La jeune fille voulait de l'affection, elle allait lui en donnait à sa manière. Sa petite main blanche, glissa lentement vers sa nuque, et ses lèvres delicatement parfumée se deposa contre les siennes. Ses lèvres étaient d'une froideur extreme, mais qui étrangement n'avait pas surpris l'asiatique. Après un bref instant, elle se retira brusquement, et son visage se mit à rougir.

Désolée, j'avais envie de te donner l'affection que tu demandais pour me faire pardonner de mon agressivité toute à l'heure. De plus, tu est tellement mignonne, j'ai pas su résister..

Elle lui souria timidement, un peu gênée, peut être, impossible de savoir vraiment ce qui trottait dans sa tête.

Quand elle s'excusa, tout de suite, un silence s'installa. La jeune demoiselle en face d'elle, changea de couleur. Son visage s'illuma d'une touche rosée sur ses deux petites joues, ce qui était le même cas pour la japonaise. Une douce odeur sucrée se dégageait de Bree, une odeur envoutante qui se mêlait à la sienne. La jeune fille brisa le silence de sa voix douce, lui annonçant qu'elle avait apprécié son geste. Sa réaction, c'était celle que Sumire attendait, une réaction timide, un peu gênée, mais appréciant ce qui vennait de se passer. A présent tout pouvait se dérouler comme elle le voulait, comme elle l'avait décider. Elle allait pouvoir découvrir le secret de la jeune demoiselle qui tentait tant bien que mal de le cacahait derière ses tendres sourires. Sumire était prête a attendre le temps qu'il fallait pour découvrir ce qu'elle souhaiter. Quite à avoir une relation très intime avec la jeune demoiselle, cela n'était pas un problème pour elle. Elle lui rendit un sourire, très léger, mais remplit de douceur.

Tant mieux.. J'ai.. aimé le goût de tes lèvres..

Après avoir prononcé ses quelques mots, elle leva lentement sa main, pour poser avec délicatesse ses doigts contre les lèvres de Bree. Mais elle se retenue d'exécuter ce geste. Il ne fallait pas aller trop vite, cela pourrait paraître trop étrange aux yeux de la brunette. Elle se contenta de la regardait, de regarder ses yeux brillants et petillants, silencieusement.

Après l'échange d'un court baiser que Sumire avait donner à Bree, un silence total régnait. Elles se regardaient, elles se souriaient, leurs joues étaient à toutes les deux rougissantes, mais elles s'échangeait à peine quelques mots. Il fallait donc à présent trouver quelquechose pour continuer à distraire la jeune vampire. Quelquechose qui suivait avec le contexte, quelquechose qui collait avec le nouveau personnage de Sumire. Comme depuis quelques minutes, elle réesquissa un sourire sur son visage et elle lui annonça toujours d'une même voix :

Les couloirs ont beaux être silencieux, ils ne sont pas très appropriés pour une discussion plus.. intime, dirons nous.. Si tu connais un endroit plus agréable ou nous pourrions.. discuter, comme tu viens de le dire, tu n'avais pas besoin de parler un peu ?

Son sourire devint malicieux, on pourrait presque le comparé à celui d'une enfant de 5 ans. Naturellement, elle avait saisit avec douceur la main de la demoiselle, la décollant lentement du mur, l'incitant gentiment, à aller dans un endroit qui conviendrait plus à ce qu'elles attendaient. Sumire était en complète harmonie avec son nouveau rôle, tout ces gestes, ses réactions, ses expressions, devenaient tellement naturels, qu'elle pouvait elle même se surprendre. Mais la jeune fille se connaissait bien, elle savait que dans ce petit jeu là, elle était extrêmement forte, bien qu'elle ne se doutait pas que Bree jouait le même jeu qu'elle.

Hj : Tu pourra continuer dans le parc ?